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2 mai 1994 1 02 /05 /mai /1994 20:27


Nouveau Choeur


Le blog du choeur "Claye Vocale" est à présent desactivé.
Si vous désirez connaître les programmes, l'activité, et toutes les 
informations sur les concerts du
"Festival de Musique de Claye-Souilly"
et du Choeur "Odyssées"
rendez-vous sur le blog
festivalclaye.fr

ou cliquez
ICI



   Voyage en Chine
   

 


Le Choeur "Claye Vocale" effectuera une tournée en Chine
du 10 au 24 avril 2009




Des choristes venant d'autres chorales
participeront à cette tournée
et notamment des choristes du "Petit Choeur du Grand Morin"
que nous accueillons chaleureusement,
ainsi qu'Anne Dumontier (soliste)
et Cécile Chanu (piano),
professeur au Conservatoire de Claye-Souilly.



Nous remercions Madame YuanYuan Li
d'avoir permis la réalisation
de cette tournée
qui sera l'un des grands moments
de l'histoire du Choeur


---------------


Pour vous mettre dans l'ambiance,
écoutez cette musique chinoise
en cliquant sur le triangle blanc
 

 

 

 

 

 

 




Programme du voyage


 

Vendredi 10 avril : Départ de CDG pour Shanghai 


Samedi 11 avril : Arrivée à Shanghai. Transfert à Jiaxing.


Dimanche 12 avril : visite de Jiaxing (matin). Répétition (après-midi).
19h : concert avec un chœur chinois. 

 

Lundi 13 avril : visite de Wuzheng (village typique de la région).

19h : concert avec un choeur chinois. 


Mardi 14 avril
 : départ en bus pour Hangzhou,
chef-lieu de la région du Zhejiang.
Visite de Hangzhou, ville du thé vert et de la soie. 

Mercredi 15 avril : visite de Hangzhou 
Promenade en bateau sur le Lac de l’Ouest.
Pagode des Six harmonies.

Retour en bus à Shanghai. Visite de Shanghai de nuit.


Jeudi 16 avril : visite de Shanghai :
musée de Shanghai, vieille ville, temple de jade.

Le soir : avion pour Zhengzhou. Nuit à Zhengzhou.


Vendredi 17 avril : départ pour Shaolin (visite). 

19h 30 : concert avec la chorale de l’Université de Zhengzhou.


Samedi 18 avril : départ pour Luoyang en bus.
Visite à Long Men des grottes aux mille Bouddhas.

Nuit à Sanmenxia.


Dimanche 19 avril : départ pour Xi'an.

Visite du site : armée des soldats en terre cuite. Spectacle de danses.

 

Lundi 20 avril : Xi'an. Visite des remparts et de la Tour de la Cloche.

Visite de la Grande pagode des Oies Sauvages. Musée de Xi'an.

Train de nuit jusqu'à Pékin.


Mardi 21 avril : arrivée à Pékin. 

Visite de la ville : Place Tien-An-Men, Palais Impérial et Cité Interdite, Palais d'Été.


Mercredi 22 avril : visite de la Grande Muraille. Retour à Pékin.

Spectacle de l'Opéra de Pékin.


Jeudi 23 avril : Temple du Ciel, promenade dans les "Hutongs",
les vieux quartiers de Pékin aux ruelles bordées de maisons anciennes.

Vendredi 24 avril : départ pour Paris.


 



   La Chine  


La Chine est l'une des plus vieilles civilisations du monde. C'est aussi le pays le plus peuplé avec 1 milliard 350 millions d'habitants et la 3ème puissance économique.

L’encyclopédie Wikipédia donne des informations très complètes sur cet immense pays (cliquer ICI)

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Nous vous invitons maintenant à faire un voyage virtuel
à travers les principales étapes de ce périple.








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Shanghai, la « perle de l’Orient »



La ville de Shanghai est une des plus grandes villes du monde (près de 20 millions d'habitants). C’est aussi désormais le plus grand port du monde (avant Rotterdam, Hong Kong et Singapour).

Shanghai est située sur la rivière Huangpu. Elle se compose de deux parties distinctes: Puxi et Pudong (qui signifient respectivement à l'ouest et à l'est du Pu). La ville s'est développée tout d'abord exclusivement à Puxi mais depuis quelques années, sous l'impulsion du gouvernement, Pudong est devenue une zone de construction hi-tech ou les entreprises et gratte-ciels se multiplient.


L'avenue Nanjing (cinq kilomètres) fut autrefois la grande artère de la Concession dite internationale. Elle est considérée maintenant comme le vrai centre de Shanghai et elle offre souvent dans sa partie ouest, près du fleuve, le spectacle d'une indescriptible cohue de piétons.


L'émergence de la ville comme centre financier de l'Asie-Pacifique, au XIXe et au XXe siècle, s'est faite dans la douleur, avec une occupation étrangère de la ville pendant plusieurs décennies. Dans les années 1920 et 1930, Shanghai a été le théâtre d'un formidable essor culturel qui a beaucoup contribué à l'aura mythique et fantasmatique qui est associée à la ville depuis cette époque. Après la fondation de la République de Chine et la guerre sino-japonaise (1937-1945), l'avènement de la République populaire de Chine a muselé la ville économiquement et culturellement, considérée comme un foyer de bourgeois et de dépravation, jusqu'à ce que Deng Xiaoping en 1992 décide de promouvoir le développement de la ville. Il semble aujourd'hui que la ville soit en passe de retrouver la place de centre financier de l'Asie qu'elle occupait auparavant. Sa croissance à deux chiffres, sa mutation cosmopolite et son essor culturel l'appellent à devenir une métropole mondiale, aux côtés de New York, Londres ou Paris. En 2010, elle accueillera l'Exposition universelle qui se tiendra pour la première fois, depuis 151 ans, dans un pays en voie de développement.


Parallèlement à Pékin, Shanghai est un foyer d'activités culturelles de plus en plus proche des standards occidentaux : la Biennale de Shanghai, les galeries d'art contemporain comme Shanghart en sont des exemples.


A citer encore l’Opéra, le Musée National, le Musée des Beaux-Arts, le Centre de sculpture, le Musée Lu Xun, le Mémorial du siège du 1er Congrès du Parti communiste chinois, etc




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Pour de plus amples informations, cliquez ICI






Jiaxing, un havre touristique


Le Grand Canal Beijing-Hangzhou s’étire sur 1794 km, mais à Jiaxing, il semble étendre deux bras pour embrasser la ville, de sorte que celle-ci est véritablement un pays de riz et de poissons et une ville d’eau pittoresque.


Le lac Nanhu, dont les eaux se couvrent souvent de brume, offre un paysage enchanteur. Le lac Nanhu, ainsi que les lacs Xihu de Hangzhou et Donghu du Shaoxing sont considérés comme les trois lacs célèbres du Zhejiang. Sur le lac Nanhu, le fameux bateau qui y est ancré évoque un des moments forts de la révolution. Ce bateau est considéré comme le berceau de la révolution chinoise, car le Parti communiste chinois y a été fondé en juillet 1921.


Assister au spectacle du mascaret du Qiantang est une activité touristique fort populaire à Jiaxing. Cette marée se forme sous l’influence de l’attraction de la lune et du soleil et de la topographie de la baie de Hangzhou. Au 18 du huitième mois lunaire, des centaines de milliers de visiteurs affluent à Haining, lieu idéal pour admirer ce spectacle très prisé.


Jiaxing s’enorgueillit également de nombreux personnages célèbres. À part les personnages de l’ancienne époque comme Lu Zhi, haut dignitaire de la dynastie des Tang (618-907), Wu Zhen, calligraphe des Yuan (1207-1367), et Zhu Yizun, poète des Qing (1644-1911), on peut citer l’écrivain Mao Dun, originaire du bourg Wuzhen du canton Dongxiang, considéré comme le père du roman contemporain chinois avec son œuvre Minuit, le caricaturiste Fen Zikai, ainsi que Jin Yong, un romancier connu pour ses romans sur l’histoire de chevaliers errants.


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Wuzhen, la ville aux 120 ponts

Wuzhen est un village typique de la région. Avant l’arrivée des groupes de touristes et l’ouverture des boutiques, le bourg semble calme comme un village d’avant l’époque industrielle. Les habitations bordent la rivière et les boutiques se dressent au pied des ponts. Le rivage s’étend sur un kilomètre au long duquel les pavillons et galeries présentent un charme particulier. C’est le paysage typique d’un pays d’eau du Sud du Yangtsé.

Wuzhen est le berceau du célèbre écrivain chinois Mao Dun. Ses chefs-d’œuvre Le ver à soie au printemps, La moisson automnale et La boutique de la famille des Lin décrivent la vie de ce pays d’eau dans les années 1920-1930. Pour cette raison, c'est ici qu'a lieu la remise du prix littéraire Mao Dun, le prix littéraire chinois le plus important. Ce bourg est un accès nécessaire lorsque l'on se rend de Suzhou à Hangzhou. Pendant la fête Qingming, les pèlerins se rendent à Hangzhou brûler de l’encens et passent par Wuzhen ; au retour de Hangzhou, ils en brûlent encore. Par conséquent, Wuzhen est devenu un marché de l’encens.


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Pour de plus amples informations, cliquez ICI





 

Zhejiang, l'un des lieux de naissance de la civilisation chinoise 

 


Dès le vieil âge de pierre, il y a environ 50.000 ans, l'homme de Jiande a vécu dans la région occidentale montagneuse de la province. Pendant le nouvel âge de pierre, il y a environ 4.000 à 7.000 ans, les activités humaines se sont prolongées à un secteur plus large, laissant plus de 100 emplacements culturels, y compris ceux appartenant à la culture de Hemudu (il y a environ 6.000 à 7.000 ans), à la culture de Majiabang (il y a environ 5.000 à 6.000 ans) et à la culture de Liangzhu (il y a environ 4.000 à 5.000 ans).

Au 12ème et au 13ème siècles, Hangzhou a servi de capitale à la dynastie méridionale. Au 14ème siècle, avec la désignation de sa frontière, « Zhejiang » est devenu le nom formel de la province. Dans l'histoire de la Chine, Zhejiang était célèbre pour ses industries (construction navale, fabrication de la soie, de la porcelaine, du papier).


En 2001, la population de Hanhhoi était estimée à 1 932 600 habitants. Hangzhou est célèbre pour son lac (Lac de l'Ouest) qui, avec ses parcs, en fait un lieu de villégiature apprécié.





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Pour de plus amples informations, cliquez ICI

 

 

Hangzhou, des vestiges historiques et culturels


A 190 kilomètres de Shanghai, au bord du delta du Yangtze se trouve une des plus belles destinations en Chine, la ville de Hangzhou, capitale de la province de Zheijiang.


Ancienne capitale de la dynastie Song entre 1127 et 1279, Hangzhou fut fondée il y a plus de 2 200 ans pendant le règne des Qin. Elle fut l’une des six anciennes capitales impériales de la Chine après l’unification du pays par l’empereur Qin.

Hangzhou est une ville paisible à côté de l’agitation de Shanghai et on y apprécie les promenades dans la nature et la visite des temples comme ceux de la Forêt aux mille Bouddhas.

Même si beaucoup de monuments de cette ville ont disparu, la région de Hangzhou renferme encore bien des vestiges historiques et culturels.

 

La région de Hangzhou produit un thé vert d’excellente qualité. Celui de longjing (puits du Dragon), l'un des plus fameux crus, a plus de 1 200 ans d’histoire ; il était apprécié des cours impériales pour la délicatesse de son arôme.

Hangzhou reçoit des touristes chinois et étrangers toute l'année. Ils apprécient ses jardins et ses pavillons, ses plantations de thé, son temple avec statues géantes et surtout son magnifique Lac de l’Ouest (Xi Hu).
 

Les femmes de Hangzhou sont connues pour être parmi les plus belles de Chine !


Un proverbe chinois dit que « Au ciel il y a le paradis et sur terre il y a Hangzhou et Suzhou. »


On peut découvrir à Hangzhou une construction originale au coeur de la ville. Dans un quartier aux allures parisiennes, on a érigé une réplique de la Tour Eiffel haute de 108 mètres.

Aménagé durant le règne des empereurs de la dynastie Song, le Lac de l’Ouest est un véritable joyau entouré de montagnes. Il est possible de faire des promenades en bâteau pour découvrir les différentes îles avec leurs pavillons anciens, des jardins magnifiques et de très belles pagodes.


Les rives du lac Xi Hu sont bordées elles aussi de magnifiques pavillons et des belles pagodes comme la Pagode des Six Harmonies, la Pagode Leifeng ou la Pagode Baochu.


A Hanghzou, on peut encore visiter le temple Linyin construit en 326. C’est un monastère qui abrite un bouddha en bois de 32 mètres de haut.


 

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Xi'an, berceau de la civilisation chinoise

 


Xi'an se trouve sur la rivière Wei, dans le bassin du fleuve Jaune, en plein centre de la Chine Han actuelle. A l'emplacement de l'actuelle Xi'an et de sa banlieue, il y a eu plusieurs villes impériales au fil des siècles qui se sont réparties dans un rayon de 40 km. Ainsi, quand on mentionne l'actuelle Xi'an, cela se réfère souvent à la région de Xi'an et à ses anciennes villes. La région est habitée depuis fort longtemps et les dynasties royales et impériales s'y sont établies pendant plusieurs millénaires.


Sans aucun doute, c'est le berceau de la civilisation chinoise. Depuis des milliers d'années, tous les empereurs, généraux, ministres... ont leur tombeau dans la région. Un tombeau est en fait un site entier sur plusieurs kilomètres carrés avec un tumulus, la tombe enfouie sous terre, l'allée des esprits, les statues, les pavillons... On trouve des centaines de sépultures d’empereurs, de rois, des descendants et hauts dignitaires de l’Empire dans les vallées des environs. Beaucoup ne sont pas accessibles aux visiteurs.

C’est ici que l'unité de la Chine s'est faite (empire unifié vers 200 av. JC sous les Qin). C'est d'ici que la Chine a ouvert des routes gigantesques qui allaient jusqu'à Rome, ouvrant  ainsi le pays à des échanges sans précédent: militaires, religieux, philosophiques, commerciaux, techniques... Xi'an a été du temps des Tang une très grande métropole internationale.


Dans les environs, le site le plus extraordinaire à visiter est le  Mausolée de l'empereur Qin, célèbre pour son armée de terre cuite composée de 6 000 guerriers et chevaux grandeur nature. Vieille de 2 000 ans, elle ne fut découverte qu'en 1974 par des paysans alors qu'ils construisaient un puits. En revanche, la tombe de l'empereur, située à environ 1,5 km à l'ouest et recouverte d'un tumulus, n'a pas encore été fouillée par les archéologues et n'est pas ouverte aux visiteurs.

Les mausolées des empereurs des Han occidentaux et des Tang se trouvent également dans les environs, mais peu d'entre eux ont été fouillés faute de techniques de protection. Les sites sont néanmoins devenus des curiosités touristiques comme le mausolée de Wu Zetian et ceux de Jingdi et Wudi de la dynastie Han.

 

 

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Pour de plus amples informations, cliquez ICI

Pour voir un reportage sur
l'armée enterrée de terre cuite de Xi'An
 cliquez  
ICI

(Affichez la vidéo "plein écran"
en cliquant sur le petit rectangle
en bas à droite de l'image.)



 

Long Men et ses grottes

 


Luoyang, à 600 km au sud-ouest de Beijing, est une des anciennes capitales de la Chine.

L'attraction principale de Luoyang est constituée par les fameux temples rupestres de Long Men creusés et sculptés dans la falaise le long de la rivière Yi. Ce site compte parmi les plus prestigieux témoins de l'art ancien de la Chine.

 

Les grottes de Long Men (lóngmén shíkū, littéralement les "grottes de la Porte du Dragon") se trouvent à 12 kilomètres au sud de la ville moderne de Luoyang (province de Henan). Elles sont situées entre deux montagnes, Xiang Shan à l'est et Long Men Shan à l'ouest. Elles sont consacrées à des sujets religieux.

Les grottes ont été durant des siècles des lieux de pélerinages bouddhistes. L’ensemble du site date des 6ème et 8ème siècles et se compose de plusieurs dizaines de milliers de statues bouddhiques. Elles constituent l’un des plus prestigieux témoins de l’art chinois chanté par des poètes célèbres.

Du nord au sud, les grottes se succèdent sur environ un kilomètre. Avec les grottes de Mogao et les grottes de Yungang, les grottes de Long Men sont l'un des trois plus célèbres sites de sculpture ancienne de Chine.

Selon l'Institut de Recherche des Grottes de Long Men, il existe 2 345 grottes et niches, 2 800 inscriptions, 40 pagodes et plus de 100 000 images bouddhistes sur le site. 30% des grottes datent de la dynastie Wei du Nord, 60% de la dynastie Tang, et moins de 10% pour les autres périodes. La construction des grottes débuta en 493.


A cours de la période des royaumes combattants, le général Qin Baiqi vainquit les forces Han et Wei sur le site.


Les grottes sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis novembre 2000.




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Pour de plus amples informations, cliquez  ICI

 

 

Shaolin et ses temples

Les temples Shaolin sont un ensemble de monastères bouddhistes chinois célèbres pour leur association du bouddhisme Chan avec les arts martiaux, le Shaolin quan. Ce sont les monastères bouddhistes les plus connus en Occident. Le nom "Shaolin" signifie « jeune (ou nouvelle) forêt ».


Le temple Shaolin originel est situé sur le mont Song (Songshan en chinois), une des cinq montagnes sacrées de Chine, dans la province de Henan à environ 600 km au sud de Pékin. Fondé vers 497 sous la dynastie Wei du nord, c'est l'un des plus anciens temples bouddhistes de Chine. On rapporte qu'il servit de domicile au moine indien Batuo lors des trente années qu'il passa à prêcher le bouddhisme nikaya en Chine.


Le temple originel fut pillé, détruit et reconstruit plusieurs fois. Les Mandchous le détruisirent en 1647 et massacrèrent presque tous les moines. Il ne sera pas rebâti avant 1800. Un incendie allumé en 1928 par le seigneur de la guerre Shi Yousan détruisit beaucoup de précieux manuscrits de la bibliothèque du temple.

 

En 1972, lors de sa visite en Chine, le Président américain Richard Nixon en compagnie de son conseiller Robert W. Smith, insista pour visiter le monastère. Les officiels chinois qui n'avaient jamais entendu parler de ce Shaolin tentèrent de le dissuader, mais Richard Nixon resta inflexible. Pour atteindre le monastère oublié, il fallut dégager une route au bulldozer et dynamiter les lourdes portes qui refusaient de s'ouvrir. Le temple fut ensuite restauré avec l'aide de fonds japonais par le maître So Doshin, fondateur de la puissante école Shorinji Kempo. Ce n'est qu'en 1981 qu'il fut officiellement ré-ouvert.


S'il reste encore des zones d'ombre dans l'histoire de Shaolin, les spécialistes et auteurs modernes s'accordent tous sur un point : c'est bien là que s'est développé un système de combat complexe et singulier qui restera pendant des siècles la référence de la plupart des écoles d'arts martiaux asiatiques. De nombreux temples Shaolin ont vu le jour à travers la Chine au cours des siècles, notamment un temple renommé (et mystérieux) dans la province de Fujian. De nos jours, en Chine ainsi que dans le reste du monde, des milliers de temples sans relation avec Shaolin, prétendent enseigner son style.

 

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Pour de plus amples informations, cliquez ICI




PEKIN, la capitale



Pékin est la capitale de la Chine et la 2ème ville par le nombre d’habitants.


Le nom chinois de Pékin est « Beijing »: bei veut dire « nord » et jing veut dire « cité ». « Beijing » signifie donc «cité du nord ».


La ville de Beijing a été créée par l'empereur Yongle de la dynastie Ming en 1402. Il y transféra sa capitale en 1420. Beijing avait alors deux parties : la ville impériale au Nord, et la ville résidentielle au Sud.

Sous les Ming, le pouvoir des eunuques augmente de façon exponentielle et le pouvoir impérial s'affaiblit. L'abîme se creuse entre les fastes de la cité interdite et l'état réel de l'empire. C'est dans ce contexte que les Qing arrivent du Nord Est.


En 1644, les Mandchous imposent leur pouvoir ; tous les chinois doivent alors raser leur front et porter la natte en signe de soumission. La ville du Nord devient la Neicheng (« ville mandchoue »). La ville du Sud devient littéralement « la ville extérieure », Waicheng. Ceci jusqu'à la chute de l'empire en 1911. L'arrivée des occidentaux en 1860 modifie considérablement l'organisation de la ville, avec la création du « quartier des légations » au Sud-Est.


Aujourd'hui, Beijing est une mégapole de 14 millions d'habitants. Ses banlieues et ses zones industrielles s'étendent à perte de vue et ses buildings n'ont presque rien à envier à ceux de Shanghai. Le centre de la ville demeure la place Tien'an men et la Cité interdite où se pressent les touristes. A l'Ouest de la cité s'étendent d'immenses lacs : Nanhai, Zhonghai, Beihai et Qianhai. De nombreux parcs ont été préservés dans cette zone, Beihai Park et Jingshan Park sont les plus beaux.


Au Nord de la Cité interdite et à l'est du lac Zhonghai se trouvent les Hutongs (ruelles étroites), véritables villages à l'intérieur de la ville. Ces quartiers de maisons basses abritent encore le quart des habitants de Beijing, mais, comme à Shanghai, les tractopelles avancent. Vu l'état de ces quartiers, il s'avèrerait très coûteux de les rénover correctement. La solution adoptée est plus radicale : destruction des maisons anciennes et construction de buildings. Si les axes principaux des Hutongs apparaissent sur les cartes, on se perd facilement dans les dédales de ruelles minuscules. Dépourvus de "tout-à-l'égout" et de systèmes sanitaires, les Hutongs sont souvent un peu nauséabonds.


Le style de vie y est encore largement communautaire. La journée se passe en jeux de cartes et apéritifs entre propriétaires de guinguettes et de micro boutiques. Les personnes âgées prennent l'air devant leur maison, les enfants jouent, et bien sûr, le linge sèche un peu partout.


 

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Pour de plus amples informations, cliquez ICI



Pour une promenade dans la "Cité interdite",
cliquez ICI


(Affichez la vidéo "plein écran"
en cliquant sur le petit rectangle
en bas à droite de l'image.





L'Opéra de PEKIN

 

L'Opéra de Pékin ou Opéra de Beijing est un genre de spectacle, né à la fin du 18ème siècle, combinant  musique, danse acrobatique, théâtre et costumes flamboyants et faisant le récit d'histoires tirées du passé historique et du folklore chinois. Dans une gestuelle abstraite et symbolique, riche en contenu dramatique, les comédiens, chanteurs, danseurs, clowns et acrobates incarnent des personnages du monde héroïque, divin et animal, souvent mis en scène dans des exploits guerriers.




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Pour des informations très détaillées, cliquez  ICI   
La lecture de cet article est vivement recommandée si on veut comprendre un spectacle de l'Opéra de Pékin.




La Grande Muraille


Unique construction humaine visible de la Lune (on sait maintenant que ce n'est pas vrai), la Grande Muraille représente l'un des symboles les plus forts de l'histoire de la Chine. Ce mur, long de 6 700 kilomètres, matérialise la frontière entre la Chine et la steppe d'Asie centrale. Le mur était si large que les chariots pouvaient y passer. Les circonstances de sa construction ont nourri une quantité de contes et légendes populaires décrivant les souffrances et les péripéties de ceux qui y ont travaillé.

La Grande Muraille serpente le long des crêtes de montagnes, de collines, à travers des steppes et des déserts. Sa construction dura plus de 2 000 ans (770-476 av. J.-C.) jusqu'à la fin de la dynastie des Ming (1368-1644).


Dès ses origines, la Muraille a eu pour fonction de protéger la frontière Nord de la Chine des cavaleries nomades opérant le long de la frontière. Au fil des siècles et des dynasties d'empereurs, la Grande Muraille ne cessera de s'étendre dans le paysage. L'empereur Qin Shi Huang Di (221 av. JC), l'unificateur de la Chine, lui donnera un dessein beaucoup plus ambitieux. Sur 5 000 kilomètres, une muraille continue s'élèvera bientôt dans le paysage. Entièrement construite en terre battue avec par endroits des parements de brique séchée, des forts et des tours de guet complétaient l'ouvrage. Aux abords, des cantonnements militaires pouvaient héberger une partie des armées prêtes à intervenir sur la ligne frontière.


Sous l'empereur Qui Shi Huang, plus d'un millon d'hommes, de prisonniers, d'esclaves, des paysans et des soldats ont travaillé jour et nuit pendant sept ans. Beaucoup d'hommes sont morts durant cette période. Au cours des dynasties suivantes, quelques réparations ont été réalisées. Des monuments prestigieux ont été construits. La Grande Muraille mesurait alors 6 780 Km. Ce qui n'empêchera pas l'incursion des Mongols. Par chance, ils ne détruisirent pas cette œuvre architecturale millénaire barrant pourtant leur chemin et qui, aujourd'hui encore, fascine ceux qui s'en approchent. Les Mongols faisaient des incursions en Chine car ils voulaient dialoguer avec ce pays et favoriser les échanges. Mais les Chinois les rejetaient car ils les considéraient comme des barbares.

Les empereurs Han (206 av. JC - 220 ap. JC) poursuivront la construction qui s'étendra alors sur 10 000 kilomètres. La dynastie des Ming a continué de restaurer la Grande Muraille pour lui donner la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Sous les Ming, le célèbre général Qi Jiguang inventa les tours de guet. Ces constructions à deux ou trois étages étaient érigées tous les cent mètres. Des soldats y habitaient et on y entreposait des armes et des munitions. Certaines parties seront renforcées et les tours seront équipées de feux d'alarme, pour que les garnisons puissent envoyer des messages urgents par signaux de fumée.

 

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Pour tout savoir sur la "Grande Muraille", cliquez  ICI


Pour voir des images impressionnantes, 
cliquez
ICI 

(Affichez la vidéo "plein écran"
en cliquant sur le petit rectangle
en bas à droite de l'image)



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Les reportages sur Xi'an, la Cité interdite et la Muraille de Chine 
ont été réalisés par Jean Carrey
que nous remercions de nous avoir ouvert sa vidéothèque.

Voir son blog : 
http://blogjean.over-blog.com/



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Et pour terminer "en beauté",
cliquez
ICI






Fin de notre voyage "virtuel"
 en Chine





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Nous vous rappelons les articles du Blog du Festival
 concernant la musique chinoise.

Vous pouvez retrouver le descriptif
des instruments de musique chinoise
et écouter des extraits musicaux
en cliquant
ICI



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Liste des choristes participant aux concerts en Chine

 

ADDAI Annie

AMPEN Patrick

BOUGERET Axelle
BRUGERE Daniel
CHAMAILLARD Marie-Martine

CHAUVAUX Gisèle

CHOPPE Joël

CHOPPE Michèle

COHEN Eliane

CORRADIN Eugénie

CORRADIN Gabriel

COURNILLE Christiane
CUVILLIER Bernard

DE LA BOURDONNAYE Olivier

DESCHAMPS Martine

DESCHAMPS Naëlle

DELETAIN Michel
DESMET Annie
DETOURBET Corinne

FIRMERY Marie

GABEL Sylviane

GRANDEAU Brigitte

GUILLEMINET Elisa

HABABOU Vincent

LAPORTE Sylvie

LATIEULE Christian

LAUDE Elise

LEDUC Jacqueline

LEJUIF DE RONSERAY Joëlle

LIAUME Dany

LIAUME Philippe
LIGNER Jean-François

LIGNER Monique

LOISON Christiane

PIDON Sylvie

POIRET Colette

PRADEILLES Elisabeth

PROCHASSON Véronique
REALE Annie

ROCHER Joëlle

THOMAS Claudine

TRAVET Marie-Madeleine

TUAL Danièle

TWEEDLY Christine

VALLOIS Michel

VERGNIOLLE Françoise

VERGNIOLLE Pierre
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CASPAR Marie-Hélène
Chef de choeur

 
 


DUMONTIER Anne

Soliste

 
 


CHANU Cécile
Piano

 



La délégation française compte au total 74 personnes

 

 

Voir l'article "Echos de Chine" rédigé
au retour de la tournée
Cliquez ICI




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